RAPTUS

 

L’indifférence et la dis­pa­rition des affects sont à l’origine de cette nou­velle création. Ce labo­ra­toire a trait à l’écriture de divers flux fil­miques : il s’agit de maté­ria­liser le paysage mental d’une per­sonne "en état de choc", d’une per­sonne qui se trouve dans une sorte d’état post trau­ma­tique, dans le brouillard. Cet entrechoc psy­cho­lo­gique se traduit par des visions alternant des télé­sco­pages d’images floues et nettes… Ces écri­tures fil­miques seront liées à des artistes phy­si­quement présent sur le plateau. Ces flux d’images fil­miques accom­pa­gneront les "remue­ments inté­rieurs" de ces per­sonnes… Raptus (en psy­cho­logie, en psy­chiatrie, se définit comme une impulsion vio­lente et sou­daine sus­cep­tible de pousser un malade à un acte violent) propose une méthode pour sus­pendre le temps, trouver une alter­native à la fuite en avant de nos vies tou­jours plus saturées, offrir une échap­pa­toire à un sen­timent d’impasse fré­quemment partagé.

                      

          Création en cours à la bréche, Cherbourg, novembre 2011


Machine permettant de faire défiler des images horizontalement et du texte verticalement en simultané.

 

Plusieurs formats sont envisagés

Suburbia

Proposition scénographique Raptus